Aujourd'hui j'ai 19 ans...

Bonjour,
Je viens de rentrer de chez les parents, tranquille, cool weekend culinaire, apéros de qualité, transats et balade en centre ville pour acheter le pain du repas dominical et l'Equipe pour admirer 3 lignes sur la chevauchée des Dogues et la descente inéluctable des Hammers...


Bref.
Là où je veux en venir, c'est que je boucle une semaine assez cool niveau passion. Ma santé pue, c'est entièrement ma faute, mais le fait de revoir les amis de Rennes, Brest, Nice (Issa Nissa....) m'a rappellé une nouvelle fois que le DIY me manque.


 Je m'occupe de séniors et je les comprends parfois.

Dépassé, largué, plus trop à ma place, plus assez motivé pour me trouver à l'autre bout de Paname en pleine semaine, et de finir carpette (ou pas) dans un troquet qui sent bon la bière à pas chère. OK, je suis pas obligé de finir ainsi, mais je veux juste expliquer que je n'ai plus l'amour ni l'énergie pour suivre le bon wagon. Je le regrette.
J'ai peut-être vendu mon âme à la "normalité" en exerçant un taf assez prenant, ou en prétextant que Paris est trop vaste pour un provincial qui avait pour habitude de marcher 10 minutes pour retrouver la bande.
C'est ainsi... C'est peut-être pas encore gravé dans la pierre à jamais mais c'est ainsi.

Mais j'ai tout de même pris mon pied mercredi soir en rodant dans le squatt de la Miroiterie. Revoir les dudes de THRASHINGTON D.C et les potes de Rennes (big up bibi...) cela n'a pas de prix. Je me suis senti parfois dépassé et plus trop à ma place, mais j'ai kiffé. Je cultive cette âme solitaire et cela comporte certains inconvénients mec !

J'ai vu des Punks !

Pas des types comme toi et moi l'ami ! Non... Des Punks "old shcool new generation" genre "j'ai 19 ans, je hais mes parents probablement, mais j'ai 40 eur. sur moi et je pisse sur les fachos". C'était mignon. J'ai revu du vrai punk aux tatouages improbables et aux anecdotes débiles comme je les apprécie. J'ai vu un Tshirt de Right For Life (ignoble) sur le corps d'un jeune déprimé. On peut le comprendre. Et cerise sur le gâteau, j'ai vu Curtis monter ses cordes comme un grunge qui accorde sa première guitare. Sauf que Curtis a la classe même dans l'impasse de sa connerie.

Clap de fin.
J'ai pas trop tardé sur la fin, comme d'habitude. Vue de l'extérieur, tu passes pour un crétin, vue de chez papa, ça ressemble plus à "j'aime pas les au revoir",  j'ai la joie qui vacille vite.

Depuis (nous sommes dimanche), j'ai revécu un flash-back moins romantique, mais j'ai largement pu rire sur le moment.
Je reviens sur mon retour chez moi après ce petit weekend en famille. En descendant du Bus 169, je me suis retrouvé affreusement ridicule. J'avais le fameux Eastpak sur le dos que je n'avais pas sorti depuis des lustres et une ceinture bon marché (H&M) qui rend l'âme jour après jour. Du coup je me suis surpris à mettre du HAVE HEART sur l'Iphone et de me balader dans les rues chicos de Meudon. J'ai pas levé le doigt vers le ciel ou autre mais j'avais la dégaine d'un Kid de 19ans.

Le but dans une vie n'est pas d'éviter d'avoir honte de soi. C'est mathématiquement impossible, nous sommes trop nombreux sur terre pour ça.  Par contre le but d'une vie c'est de dissimuler le fait qu'un jour, à l'instant T "je suis un looser"... Aux yeux de tous.


maison typique de Meudon...












3 commentaires:

  1. 'Par contre le but d'une vie c'est de dissimuler le fait qu'un jour, à l'instant T "je suis un looser"... Aux yeux de tous.'

    Est-ce que tu peux préciser ta pensée, ste plait ???

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