Vus (et revus) : SUPER 8.

"Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer."

Toi le trentenaire qui a rêvé devant les aventures de Mikey, Brand, Choco et des Goonies, toi qui faisais des balades en BMX à la recherche d'un trésor, toi qui voulais avoir un ami extraterrestre, voici venir ta madeleine de Proust : Super 8. JJ Abrams convoque ici tout ce qui a fait la grandeur des films Amblin dans les années 80. Ultime hommage aux films et productions Spielberg, Super 8 en a l'odeur, la saveur. Tout ce qui fait le film nous renvoie inévitablement à Steven Spielberg, Joe Dante, Robert Zemeckis, Richard Donner, tous ces réalisateurs qui auront nourri notre imagination et nos rêves pendant plus de dix ans. Les jeunes acteurs sont terribles, tout droit sortis des 80's, Kyle "Coach Taylor" Chandler est fidèle à lui-même en père veuf qui n'arrive pas à assumer ce nouveau rôle à plein temps. La réalisation de JJ Abrams, les cadres, le production design... c'est du Spielberg passé au prisme de Lost. Super 8, c'est un gros trip régressif, une séance d'hypnose d'1 heure et 52 minutes, ça pète dans tous les sens, on y écarquille les yeux d'émerveillement, on y rit, frémit, sursaute, on y a la gorge serrée. Super 8 n'est à n'en pas douter la pierre angulaire du cinéma de JJ Abrams. Grand.

JFTBX.

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